Mystère d'une robe de chambre rouge
Mystère d’une Robe de chambre de soie rouge
Comme une patate douce vous voici enrobé.
C’est que tous les grands hommes en ont une.
Robe tissée de soie, Robe de soi, tissé au fil des vers.
Manteau qu’on tire au sort, est-ce un linceul à l’aube de nos nuits ?
C’est l’hiver, les vers glacent, les mots trébuchent,
Patate douce .... dates qui poussent,
Pour rester dans l’orchestre
De chambre à ciel ouvert et barbelés rouge de fer
Quand tous les nus dansaient,
Il fallait s’habiller, robes des anti-chambres.
Voyez vous celle-ci.
Elle est d’un autre siècle
Celui qui la portait faillit connaître Hugo
Fut au chemin des Drames,
Des inconnus tombeaux
Il s’appelait Jean.
Dans une autre Diderot se vautrait
Comme dans ses regrets.
« J’ai l’air d’un riche fainéant » disait-il
L’habit fait-il le moine ou l’habitant sa bure ?
Comme une pomme du ciel nous avons chu. Nous fûmes déterrés
J’étais nu, j’ai eu honte, et je me suis caché
Mais la vie nous tisse un vêtement sur moi
Alors en le portant, devenant ce qui aime, on redevient soi.
Mystère d’une Robe de chambre de soie rouge