Haiéka - Hinneni
J'ai cherché ce matin, dans le petit Robert,
Le sens (e) de la vie. J'ai ouvert au mot « terre »
Et là je n'ai trouvé, ni glaise, ni poussière,
Mais écoutez, mes frères, ce second mot « planète »
Planète-Terre : les deux mots téléscopent, c'était net,
J'ai levé mon regard et j'ai lu « corps céleste »,
Planètaire - Corps céleste
Les anges trépassant sous l'attraction terrestre ;
Il n'restait qu'un chemin ; me voici sur le « Corps »
Pas le tien Bérengère, pour le coup, pas encore,
Et donc ici je lis « corps : partie physique »
Planétaire, Corps, Partie ; « arrêtons ce comique »
J'entends mon cher Bernard, le fond de ta pensée,
Et en effet un jour, il faudra s'arrêter
Et partir en « morceau » : j'enfile donc ces mots :
Planètaire, Corps, Partie, Morceau
C'est sans fin croyez-vous ?
Aller donc à « Morceau » : et vous lirez « Partie »
Et relisant Partie c'est Morceau à nouveau
Serions-nous condamnés à réflexivité ?
Lisons plus complètement le Morceau qui nous reste
« Partie séparée d'un Tout » : 7 pieds, Parfum d'infinitude
Voyez-vous ce matin, en faisant cette étude,
C'est le grand dictionnaire que j'y ai découvert
Notre Vie n'a de sens que parce qu'il y a ce Tout
Dont nous sommes parties ;
Quand deux qui Lui ressemblent
Sont à nouveaux ensemble,
Alors règne un Esprit,
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Esprit es-tu là ?
Haieka :
Où es-tu ?
Esprit de Vaumurier
Genèse d'une amitié
Hinenni :
Me voici