Déclonons un peu

 

Quelque mot d’un clonage non pas thérapeutique,

Il s’agit voyez-vous du clonage poétique

Coktail de maïeutique et d’anthropologique,

 

La chose n’est pas nouvelle, en voulez-vous un signe ?

Gal amant de la reine à l’atour magnanime

Galamment, de l’arène, alla tour magne, à Nîmes

 

Ces vers vous le savez sont du grand père Victor

Qui se clona lui même à travers et à tort

Ces vers le rongeant jusqu’hélas au remord

 

Revenons s’il vous plaît au premier des sujets

L’ancêtre du clona ges fut le bout rimé

Qui devient dans l’histoire ce qu’on appelle rime,

Et qui sont à nos vers, ce qu’aux hommes sont les mimes.

 

Qu’est-ce donc par exemple qu’un enfant dit bien né,

Sinon en vérité que des parents rimés.

Qui se mirant s’admirent et se mirent à s’aimer

 

Ils vécurent heureux puis eurent beaucoup d’enfants,

Drôle de fin n’est-ce pas pour un commencement

Et pourtant ne sont-ce là des amants se mimant ?

 

Armelle, Jean vous entends : ou veut-il en venir ?

De cette confusion que peut-il advenir ?

Serait-il donc piqué par on ne sait quelle mouche,

Allons vite lui greffer quelques cellules souches,

 

N’ayez pas peur. Voici : pendant l’anniversaire,

De Jésus, c’était hier, cette belle prière,

Me faisait observer notre progéniture,

Résultat d’on ne sait quel bouillon de culture,

Et donc en observant tout nos charmants enfants,

C’est nous que je voyais, mais en moins déclonant.