Les arbres au garde à vous
Les arbres aux gardes à vous
Défilent le long de la voie muette.
Les roues de fer vocifèrent.
Le ciel couchant déchiré d’éclairs nuageux
Et la nuit qui tombe écrase la campagne, monotone.
Je hais ce train qui fait semblant de rattraper le temps perdu.
Et là-bas je devine Cabourg. C’est là qu’il faut chercher.