Joyeux Anniversaire
Joyeux anniversaire
Comme le temps passe vite !
Souvenez-vous, mon Père !
C’est comme si c’était hier
Nous vous chantions ici, « Ma Mère »,
(à ici fredonner le « Ma Mère » sur l’air de Charles Trenet pour faire mémoire du précédent anniversaire de ma Belle-Mère)
Hier, aujourd’hui, demain
S’égrène entre nos mains
Le chapelet des jours avec leurs mystères
Jours de joie, jours de feu, jours de fer,
Comme le temps passe vite.
Mais quelle est cette vitesse du temps ?
(à s’adressant à mon Beau-Père)
Vous qui êtes scientifiques
Vous aurez démasqué
L’imposture sémantique
Il faut que je m’explique :
Pour aller à Villers (à 200 Km) il faut deux heures à cent à l’heure
(à ici montrer la formule V = D/T)
Vitesse est l’inverse du temps,
Parler de la vitesse du temps
C’est marcher sur la tête
Dire que le temps s’arrête
C’est tout aussi bête.
Nous serions des golfeurs
D’un parcours sans trou
Le temps comme l’albatros y suspendrait son vol
Bienvenue au club : invités du diner de con...dors
Je lis dans les yeux de mes beaux frères le regard des aigles sur le birdie
(à tâcher de lire quelque chose dans le regard des beaux-frères)
Vous leur direz mon père pourquoi ces jeux de mots avec ces noms d’oiseaux.
Condor, Albatros, Aigles, Birdie
(à Albatros est un par – 3, Eagle un -2, Birdie un -1, et Condor un – 4, ce dernier étant irréalisable, le par étant calculé tenant compte de la distance au trou, cette distance étant alors trop grande pour la réaliser physiquement en 1 coup)
Joyeux anniversaire !
Le temps a chaviré
Planté comme une bougie
Sur l’océan de vie
Vous allez les souffler, c’est un drôle de rite
Un souffle qui éteint les promesses,
Alors que, chaque année croit avec l’âge, la Sagesse
Existe-t-il le temps ?
Combien de bougies ?
Nous ne savons pas
Seul est l’accomplissement
Permettez aujourd’hui, que j’en allume trois
Pour marquez non pas des années qui trépassent
Mais bien plutôt cette métaphysique du souffle de l’esprit
Qui consume Ici et Maintenant, Elle et Lui,
(à désigner explicitement Anne et Patrick)
Le bout de cire que vous êtes,
Le transformant en ce feu joyeux,
Feu de l’amour, qui ne s’éteint pas
Une pour Christine, une pour Bénédicte, une pour Bérengère
(à allumer ces bougies une par une, et les déposer sur la table)
Cadeaux du ciel et de la terre
Joyeux anniversaire